samedi 12 septembre 2015

La cape de baptême d'Océlia
- le 8 juin 2014-
Il y a des projets qui font frissonner plus que d'autres, des projets dans lesquels on se lance sans trop réfléchir, qu'on veut faire de son mieux, parce qu'on a l'envie dévorante d'essayer, parce qu'on ne sait pas dire "non". Et puis on commence à réfléchir, on appréhende, on sort de ce qui nous est confortable et on doute. On doute de nous. Une mini-peur s'installe, celle de décevoir les autres et de se décevoir. On est comme sur un fil, en équilibre, on s'écorche, on s'agrippe, on respire et on fait de son mieux. Parce que dans tout ça il y a le plaisir de découvrir ce qu'on est capable de faire, de voir qu'on avance. Et quand on s'accroche, qu'on se surpasse, il y a ce moment où on arrive à la fin et où on peut se dire "j'y suis arrivé" ... et ça fait un bien fou.


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